Par Lustrat Philippe
« Je m’assis sur un arbre couché, géant victime de la tempête, et à son contact, mon âme s’emplit d’amour pour la beauté de la forêt.
Au loin, le bruit des haches sur les troncs hurlait de haine et je m’interrogeais : l’homme ne pouvait il pas vivre sans détruire la Nature ?
Comme j’aimerais être un chêne dans une forêt inviolée par l’homme !
Le vacarme des haches criait la mort et les larmes coulaient sur mes joues…
Je regardai un moustique se poser sur mon bras, et je le laissai me piquer…
Totalement désespéré, j’errais dans les sous-bois, en larmes, fuyant…. »
Sultart (écrivain du 19e siècle)
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