• Afin de réaliser des images de la vie sauvage en forêt de Fontainebleau, j'ai construit un affut afin de me camoufler auprès des animaux sauvages. Après avoir installé une armature avec des branches trouvées au sol et attachées avec de la ficelle, j'ai fixé des toiles de couleur neutre.
    Mon affut donne sur une clairière fréquenté par des cervidés et une bauge utilisée par des sangliers.
    Je l'ai construit près d'un terrier de blaireau afin de pouvoir aussi filmer cet animal.
    Afin de connaitre les heures de sortie des blaireaux, j'ai installé un appareil photo prenant automatiquement des photos (en infrarouge la nuit). Les photos ne sont pas de bonne qualité, mais je peux connaitre l'espèce, la date et l'heure du passage.

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                                                     L'affut dans la forêt.


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                                    Vue rappochée de l'affut.


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                                    Voilà ce que je vois de l'affût.



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                          Le photo-piège prèt à se déclencher...



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                    Sortie d'un blaireau le 18 février à 19 h 23...

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                      Tiens, un faisan est passé le 20 février à 15h07....


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    La construction d"eolienne peut avoir un impact sur les populations animales présentes, notamment sur les chauves-souris et les oiseaux.
    Mon travail d'expert consiste à effectuer des expertises dans le cadre de projet éolien vis à vis des chiroptères.
    Avec plus de 91 expertises effectuées, j'ai développé une méthodogie spécifique.
    Je peux envoyer sur simple demande cette méthodogie dont je donne ici un aperçu :

    Analyse des cartes et des photos aériennes

     

    La définition de la zone d’étude est très importante car elle détermine les milieux et sites pris en compte dans l’expertise.

     

    Il faut prendre en compte l’ensemble de la zone concernée par le projet éolien.

     

    La taille de cette zone dépend des milieux rencontrés sur le site et à proximité.

     

    L’examen minutieux des cartes 1 :25 000, des photos satellites et aériennes est indispensable pour avoir une vue d’ensemble.

     

    Cependant, une visite de jour de la zone d’étude est ensuite nécessaire afin de confirmer les informations

     

    Nous analysons les cartes de l’Institut Géographique National au 1 :25 000 et les photos satellites avec beaucoup d’attention afin de rechercher les milieux potentiellement favorables pour les chiroptères : boqueteaux (même de très petites tailles, (Lustrat, 2001), haies, rivières, villages (certaines espèces telles la Noctule de Leisler chassent très haut au dessus des villages (Lustrat, 2004), mais il est surtout intéressant de rechercher des éléments de  continuité entre les milieux. Il faut étudier les déplacements possibles entre les milieux boisés et les milieux humides, car les milieux de chasse sont parfois éloignés des zones de gîtes.

     

    L’examen minutieux des photos aériennes est indispensable car cela permet d’avoir une vue en altitude et donc de mieux appréhender les déplacements potentiels effectués par les chiroptères.

     

    Ces analyses ont été complétées par une visite de terrain de jour, afin de prospecter les milieux repérés et afin de préparer les cheminements nocturnes.

     

     

     

    Recherches bibliographiques des colonies

     

     

     

    Nous effectuons des recherches bibliographiques afin de connaître les espèces déjà localisées dans la zone d’étude, et en particulier la présence de colonie, ainsi que nos données personnelles (plus de 10 000 localisations de chiroptères en France métropolitaine) résultant de plus de 20 ans de prospection.

     

      

     

    Méthodes de terrain

     


    Recherche dans les gîtes estivaux

     

     

     

    Nous recherchons les chiroptères dans les bâtiments, essentiellement dans les combles, mais aussi dans les milieux souterrains, les abris, garages, trous dans les arbres etc...

     

    Pour cela, nous prospectons l’ensemble de la zone en hiver afin de repérer les trous dans les arbres, puis au cours de l’été, nous visitons ces secteurs  en écoutant si nous entendons des cris audibles de chiroptères. En effet, les colonies installées dans les trous d’arbres (essentiellement de noctules) émettent souvent à la tombée de la nuit des cris audibles, ce qui permet de  les repérer.

     

    Nous utilisons une parabole afin d’amplifier le son.

     

    En cas de découverte d’une colonie, nous nous postons à la tombée de la nuit pour  identifier l’espèce de chiroptères à l’aide du détecteur d’ultrasons et pour compter les individus.

     

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    Recherche des chiroptères en migration ou en action de chasse

     

     

     

    Nous effectuons des sorties de terrain pendant toute la période d’activité des chiroptères :
    - au printemps et en automne pour détecter les mouvements migratoires
    - en été pour rechercher les territoires de chasse

     


    Circuits en véhicule
     

     

    Toutes les routes et tous les chemins situés dans la zone d’implantation potentielle des éoliennes sont  prospectés à l’aide d’un véhicule tout terrain. Les chauves-souris sont localisées à l’aide d’un micro ultrasonore fixé sur le toit qui fonctionne en « division de fréquence », c'est-à-dire que, contrairement aux détecteurs fonctionnant en « hétérodyne », notre détecteur capte l’ensemble de la bande fréquentielle émise par les différentes espèces de chiroptères (Zingg P. 1990). Lorsqu’un signal est reçu,  les sons émis sont enregistrés après expansion de temps (facteur 10) sur un ordinateur portable alimenté par la batterie du véhicule. L’expansion de temps permet une analyse fine sur ordinateur à l’aide de programmes spécifiques et permet d’identifier la quasi-totalité des espèces. (contrairement aux détecteurs « hétérodyne » qui ne permettent pas d’effectuer des analyses, et avec lesquels on ne peut identifier que le groupe d’espèces, et non l’espèce précise).

     

    Nous enregistrons sur 2 voies en simultané : 1 voie en division de fréquence et 1 voie en expansion de temps, ce qui nous permet de suivre en continu l’activité des chauves-souris. Un GPS est utilisé pour localiser précisément les contacts.

     

    Le véhicule 4X4 permet de prospecter de grandes zones en roulant à vitesse réduite (20 Km/h).

     


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     Circuits à pied et points d'écoute

     

    Les sites potentiellement favorables comme milieux de chasse pour les chiroptères font l’objet d’une prospection par itinéraires échantillons à pied et par points d’écoute d’une durée de 15 minutes chacun pour les sites les plus intéressants.

     

    Nous utilisons un détecteur de type AR 180 (Binary Accoustic, USA) couplé à un netbook Sony Vaio. Les signaux captés sont numérisés et enregistrés en expansion de temps (10 X) sur l’ordinateur.

     

    L’identification de la plupart des espèces de chiroptères est possible de façon fiable avec les détecteurs à expansion de temps, à condition d’analyser les sons enregistrés (Lustrat P. 1997, Vaughan, N., Jones G. & S. Harris.). 

     

    Pour identifier les espèces, nous procédons  à une analyse discriminante multi variée (8 variables analysées). L’analyse des ultrasons est effectuée grâce au PUSP, en effectuant pour chaque signal une transformée de Fourrier rapide (FFT), ou sur ordinateur à l'aide de différents programmes d'analyse (Cool edit, Syrinx).

     

    Cette technique de pointe permet de prospecter tous les milieux afin de localiser les chauves-souris en chasse, et de les identifier sans les déranger (Lustrat P.  (1997).

     

    En cas de contact avec une chauve-souris, nous restons quelques instants en écoutant si il y a d’autres contacts, afin de savoir s’il s’agit d’une action de chasse (nombreux contacts rapprochés) ou d’un déplacements (un seul contact).

    Enregistrements automatique pour inventaire ou suivi chiroptologique

     

    Les passages migratoires sont localisés dans le temps et donc difficile à détecte avec les méthodes traditionnelles.

     

    Cette technique consiste à enregistrer tout au long du cycle annuel les chiroptères en action de chasse ou en déplacements en installant un détecteur d’ultrasons en haut d’un mat de mesure.

     

    Cela peut concerner un site où des données très complètes doivent être obtenues ou un site potentiel d’installation d’éoliennes car cet appareil peut être installé sur un pylône à l’altitude de rotation des pales.

     

    De plus, les enregistrements se font à hauteur des pales des éoliennes.

     

    Cette méthode peut aussi être utilisée pour effectuer un suivi après l’installation d’éoliennes.

     

    Nous utilisons un  SM2BAT qui permet d’enregistrer jusqu’à 384000 hertz en 16 bits et donc de traiter les ultrasons avec une bonne qualité de restitution.

    Le volume de détectabilité des micros est en gros une sphère omnidirectionnelle.

    Les paramètres d’enregistrements que nous utilisons sont standardisés afin qu’ils soient comparables aux autres suivis que nous effectuons.

     

    Nous pouvons effectuer des enregistrements automatiques sur mat de mesure d’une durée variant de quelques mois à plusieurs années.

     

    Nous recherchons aussi les routes de vol, c'est-à-dire les trajets effectués par les chiroptères pour se déplacer, afin de vérifier qu’il n’y aura aucune incompatibilité avec les positionnements des éoliennes.

     

     


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    Enregistrements en altitude

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    Des relevés d’ultrasons sont effectués en altitude (80-100 m) à l’aide d’un détecteur fonctionnant en expension de temps (sm2) embarqué à bord de ballons captifs, type zeppelin.

     

    Un 2e détecteur, identique à celui embarqué enregistre les chiroptères depuis le sol, afin de comparer les enregistrements faits à différentes altitudes.
    Les signaux sont enregistrés simultanément sur un ordinateur portable avec un programme permettant d'enregistrer sur 2 voies (chaque détecteur sur une voie). 


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     Pour vos expertises ou suivi de parc , vous pouvez me contacter : lustrat.philippe@orange.fr

     

     

     

     


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                Les tunnels désaffectés sont connus pour abriter des chauves-souris lors de l’hibernation (e.g. Masson 1984, Salotti 1988). Depuis 1990, nous effectuons un comptage hivernal annuel de chauves-souris dans un tunnel désaffecté du chemin de fer de la petite ceinture à Paris (Lustrat & Julien, 1993). Le tunnel est long d’environ 600 mètres ; les Chiroptères se tiennent dans les fissures verticales des plaques de béton qui  se disjoignent.

     

     

                Jean François Julien et moi-même effecutons un comptage tous les hivers. Notre méthode de comptage est toujours la même : nous éclairons avec une forte lampe, et nous identifions et comptons les chauves-souris avec des jumelles lumineuses. Ces chauves-souris sont essentiellement des pipistrelles communes Pipistrellus pipistrellus Schreber, 1774. Une séance d’écoute au détecteur d’ultrasons en automne n’a permis d’identifier que cette espèce. Cependant, comme nous nous interdisons toute manipulation en hiver (bien qu’un certain nombre d’individus soient éveillés lors de notre passage) afin d’éviter de les perturber, il est possible que d’autres espèces hibernent dans ce site.

     

     

                Les résultats des comptages  montrent une régulière augmentation du nombre de chauves-souris observées jusqu’en 1997, suivie d’une forte chute des effectifs pendant deux ans. Puis, les effectifs sont remontées en 2000 pour chuter à nouveau pendant deux ans. En hiver 2003, les effectifs ont légèrement augmenté. Ces variations d’effectifs peuvent difficilement s’expliquer par une fluctuation de la population, mais peut-être par la présence d’autres gîtes d’hibernation, qui resteraient à découvrir, des mouvements entre gîtes d’hibernation se produisant au cours de l’hiver, causés par des changements de température. La Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus est l’espèce de Chiroptère la plus abondante au centre de plusieurs villes européennes telles que Brno (Gaisler 1979), Londres (Hooper 1981, Mickleburgh 1989), Berlin (Haensel 1982), Madrid (Benzal & Moreno, 1989) ou Paris (Lustrat 1992).

     

     

    Nous disposons de peu de données concernant les colonies d’hibernation de Pipistrelles communes. Elle forme d’importantes colonies d’hibernation en Europe du Nord et du Centre : jusqu’à 2000 pipistrelles ont été trouvées dans des églises (Schober & Grimmberger 1991), et 100000 pipistrelles dans une grotte en Roumanie (Dumitresco & Orghidan 1963). Il est dommage que l’on ne dispose pas actuellement de données concernant l’évolution de ces populations.

     

     

    Remerciements

    Nous tenons à remercier Alexandre Hacquart qui nous a indiqué ce gîte, et Alexis Martin qui a participé au comptage de 2003.

     

     

    Bibliographie

    Benzal J. & Moreno E., 1989. On the distribution of bats in Madrid  (Central Spain). in : V. Hanák, I. Horacek & J. Gaisler (eds) : European Bat Research 1987. Charles Univ. Press, Praha, 363-371.

     

     

    Dumitresco M. & Orghidan T., 1963. Contribution à la connaissance de la biologie de Pipistrellus pipistrellus Schreber. Ann. Spéléol., 18 : 511-517.

     

     

    Gaisler J., 1979. Results of bats census in a town (Mammalia : Chiroptera). Vest. Cs. Spolec. Zool., 43(1) : 7-21.

     

     

    Haensel J., 1982. Weitere Notizen über im Berliner Stadtgebiet aufgefundene Fledermäuse (Zeitraum 1972-1979). Nyctalus, NF 1 : 425-444.

     

     

    Hooper J.H.D., 1981. The use of an ultrasonic receiver to obtain distribution data for pipistrelles and other bats within the London area. Lond. Natural., 60 : 47-63.

     

     

    Masson D., 1984. Contribution à l’étude des chauves-souris du sud-ouest de la France. I. Liste commentée des Chiroptères d’Aquitaine et du Lot. Lutreola, 1 : 1-16.

     

     

    Mickleburgh S., 1989. - Distribution and status of bats in the London area. in : V. Hanák, I. Horacek & J. Gaisler (eds) : European Bat Research 1987. Charles Univ Press, Praha, 327-329.

     

     

    Lustrat P., 1992. Contribution à l’étude des Chiroptères de la ville de Paris (France). Rapport d’étude non publié. 5 pages.
    Lustrat P. & Julien J.F., 1993. Un important gîte d'hibernation de chauves-souris à Paris (France). Mammalia, 57(3) : 447-448.

     

     

    Lustrat P. & Julien J.F., 1997. Monitoring of an important hibernaculum in Paris (France). Myotis, 35 : 109-110.

     

     

















     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • En 2009, la ville de Paris a commandé un inventaire des chiroptères de Paris intramuros, ainsi qu'une analyse du climat local et du milieu urbain sur la dynamique des populations.

    J'ai effectué cette étude avec l'appui de
    Jean François Julien & Christian Kerbiriou (Museum d'histoire naturelle )

     

     

     

     

     

    Le premier inventaire des chiroptères dans Paris intra-muros date de 13 ans, et l’inventaire des bois de Boulogne et de Vincennes a été réalisé au cours de la période 2002-2006.

     

    Dans l’objectif d’avoir une vision la plus large possible 4 axes d’études ont été définis:

     

     

     

    1. Recherche ciblée sur les sites urbains avec le plus fort potentiel (bois de Boulogne et Vincennes non inclus). Il s’agit des grands parcs qui ont fait l’objet d’une prospection soutenue.

     

    Ces prospections n’ont permis d’identifier qu’une seule espèce la Pipistrelle commune.

     

     

     

    2. Etudes des variations spatiale d’abondance. En développant à Paris le protocole Vigie Nature suivi des chauves souris déjà mis en œuvre à l’échelle nationale nous avons tenté d’avoir une « image instantanée » des variations d’abondance des principales espèces. 4 espèces ou groupes d’espèces  ont été identifiées :

     

    Un des taxons est un regroupement de deux espèces la Pipistrelle de Nathusius et la Pipistrelle de kuhl, aucune variable météorologique ne semble influer significativement ces espèces.

     

    La Pipistrelle commune est quand à elle impacté négativement par la température et surtout l’indice de refroidissement éolien ainsi que l’intensité du vent. La Noctule commune est influencée positivement par la couverture nuageuse et l’hygrométrie, ces deux variables vont probablement ici de pairs. La noctule de Leisler est quand à elle une espèce qui « remplace » la noctule commune dans la zone méditerranéenne. Elle n’a pas été contactée avec de faible température mais cela réside sans doute dans un biais d’échantillonnage, du fait de sa faible distribution géographique sur la zone étudié.

     

     

     

    Distribution spatiale des abondances des différentes espèces à Paris

     

    Seule la Pipistrelle commune est trouvée un peu partout dans Paris, la plupart des autres espèces étant essentiellement trouvées soit en périphérie (Sud) soit dans les deux grands boisements (bois de Boulogne et Vincennes).

     

     

     

    3. Etude des variations temporelle interannuelle. En utilisant les données issue du recensement du principal gîte d’hivernage connu sur la capitale durant la période 1991-2009, l’objectif était d’appréhender les dynamiques de population

     

    L’arrêt de la fréquentation ferroviaire a très probablement contribué à rendre plus attractif le gîte de la petite ceinture. La forte cohérence de l’influence de la température hivernale ou de l’impact du dérangement souligne l’ampleur du déclin observé : 4,6% par an, en d’autre terme en 15 ans la population perd 50% de ces effectifs. L’absence d’effet des conditions météorologiques au printemps précédents (température ou précipitation) suggère que cette diminution n’est probablement pas imputable aux changements climatiques qui influenceraient la démographie, il faut sans doute chercher d’autres causes, comme peut être la dégradation de la qualité des habitats de chasse.

     

     

     

    4) Etudes des variations intra annuelles

     

     

     

    Nous avons installé 3 systèmes d’enregistrement automatique de chiroptères (Anabat).

     

    Aucune tendance significative d’augmentation ou diminution dans la saison ne semble se dégager pour la Pipistrelle commune.

     

    Par contre il est très clair que l’activité du groupe Nathusius-Kuhl, dont l’une des composantes, la Pipistrelle de Nathusius, est migratrice, augmente très nettement, en valeur absolue[1] et plus encore, relativement à l’activité totale, à partir de la première moitié de septembre.

     

     

     

    5) Gestion et protection

     

     

     

    Des mesures de gestion des milieux et des gîtes sont proposées visant à améliorer leurs potentialités d’accueil pour les chiroptères.

     

    Les faibles ressources en  nourriture apparaît être la cause principale de la faible présence des différentes espèces de chiroptères.
    La disponibilité en gîte et le manque de connectivité entre les différents milieux constituent aussi des limites à une diversité spécifique chiroptologique.

     



     

     


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  • Ce soir, alors que j'allais repérer un endoit pour construire un affut en foret de
    Fontainebleau, j'ai observé et photographié cette compagnie de sangliers qui ne
    semblait pas effrayé par ma présence...


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